Etranger ailleurs, étranger chez soi ! Tel est le dur constat de nombreux expatriés rentrés en France suite à un séjour à l’étranger.
Quel que fût le motif, volontaire ou forcé, du départ vers des cieux lointains, tout un chacun s’accorde sur le fait que le retour d’expatriation n’est pas un long fleuve tranquille !
Effectivement, entrer dans la catégorie «expatriés» engendre, comme nous l’avons vu dans mon précédent article, une profonde réflexion sur Soi et sur le monde. (réf. Cap-Coherence «Si l'expatriation m'était contée»). On laisse derrière soi une vie quotidienne aux rouages bien huilés, des habitudes protectrices. On n’imagine pas que le retour puisse s’avérer une nouvelle épreuve à affronter.
Pourtant le retour d'expatriation s’apparente bien à une véritable épopée semée d’embûches, un nouveau choc culturel inversé, imprévu, tout aussi périlleux que le périple de départ. Alors, comment gérer au mieux son retour d’expatriation vers son pays d’origine pour que celui-ci soit le moins douloureux possible ?
De plus, ce périple du retour se poursuit plusieurs mois après l’arrivée en France : réinsertion administrative, pratique, professionnelle, financière, culturelle, relationnelle (famille, proches, liens sociaux, réseaux) et émotionnelle.
Il faut reconstruire sa vie sur de nouvelles bases, différemment d’hier, dans un contexte pourtant familier mais soudain inhabituel et déroutant.
Le retour d’expatriation est un moment très déstabilisant voire déstructurant ! Les repères construits au fil des expériences laissées dernière soi, les balises pré-expatriation ont disparu durant votre absence. Il est alors inévitable de se heurter à ce contexte connu mais que vous ne reconnaissez plus.
Vous vous sentez en inadéquation avec ce qui vous entoure, impuissant, incompris, vulnérable car différent.
Bienvenue en terre de rapatriement !
Tout, autour de vous, vous interpelle et suscite votre incompréhension voire votre irritation. Vous ne savez plus comment vous conduire, quels comportements adopter face aux personnes et situations que vous rencontrées dans votre pays devenu étranger.
Perdu dans les formalités à accomplir, la paperasse à gérer, envisager une réinsertion professionnelle satisfaisante semble aussi délicat et incertain que de construire sa vie dans le pays lointain que vous venez de quitter.
Vous ne comprenez plus rien. Vous passez de l’ennui à l’irritation la plus vive. La situation vous semble terne, lente et inutilement compliquée. Vous vous sentez désemparé, dans votre propre pays aujourd’hui devenu Terre Inhospitalière. Et alors que vous aviez affronté et réussi avec fierté votre intégration culturelle dans un pays inconnu lors de votre expatriation, vous vous mettez à douter de vos capacités.
Comment gérer son retour d’expatriation et éviter les nombreux écueils qui jalonnent la réintégration en Terre Patrie ?
1. QUELQUES NOTIONS CLES SUR L’EXPATRIATION!
L’expatriation est un phénomène en forte croissance dans les 10 dernières années (+35 % environ), au point qu’en 2014 une enquête parlementaire a été menée afin de cerner les contours du phénomène. Elle a mis en évidence les caractéristiques des Français qui partent à l’étranger : le plus souvent des jeunes (étudiants ou fraichement diplômés désireux de mobilité internationale), des actifs (en majorité des cadres salariés, entrepreneurs et professions libérales et militaires, entre 40 et 60 ans) et des seniors (dont 24% d’actifs de + 65 ans). (Enquête OCDE 2010-2013).
La majorité de ces expatriés sont des hommes (la femme prenant souvent le statut de «conjointe d’expatrié») ou des couples avec enfants nés à l’étranger durant l’expatriation ou parfois, avant de partir.
Pourquoi ces données sont-elles intéressantes ?
Parce que l’étude met en lumière que ces expatriés partis à l’aventure de la mobilité internationale, ne s’installent pas durablement dans leur pays d’accueil mais reviennent après quelques années (1 à 6 ans en moyenne, après 10 ans l’expatriation devenant permanent).
Alors se pose le problème du retour d’expatriation et des affres de la réinsertion dans son pays natal !
«Home Sweet Home» ? Pas tant que cela !
Le fossé culturel entre la France de départ et celle du retour est brutal. Car le contexte a évolué. Tout comme vous, expatrié. Un fort décalage est ressenti avec les proches qui sont restés. La peur des patrons de ces aventuriers du lointain qu’ils pensent ingérables car trop indépendants et qui pourraient remettre en question l’ordre établi en entreprise place l’expatrié, une fois rentré, dans une position bien inconfortable. Parfois perçu comme un «empêcheur de tourner en rond» par son milieu, il se sent lui-même à l’étroit, en rupture avec le contexte qu’il subit comme un enfermement morne après l’effervescence de l’activité intense qu’il a vécue à l’étranger.
Alors, que faire pour gérer au mieux son retour d’expatriation et en limiter les contrecoups ?
2. PHASE DE… DEPHASAGE !
Il faut savoir et prendre en compte très rapidement que le contexte a changé par rapport à ce que l’expatrié a vécu avant son départ. Aussi, est-il important de se préparer dès le 1er pied posé sur le sol d’origine, à traverser avec plus ou moins de rapidité, le prisme des différentes phases de l’impatriation:
- Les 3 premières semaines : c’est la phase d’euphorie du retour, la « lune de miel» enthousiasmante, on retrouve ses habitudes de vie, sa langue, certains points de repères, on partage ses découvertes, ses souvenirs, on raconte ce que l’on a vécu.
- Les 3 premiers mois: phase du choc culturel inversé, on se sent déphasé, en décalage, dans un contexte incompréhensible où l’on se sent incompris; on compare les différences entre l’avant en pays d’origine et l’avant à l’étranger. Bref, c’est la confusion totale, on ne s’y retrouve plus, alors on s’isole ! Le mal du pays (mais lequel?)s’installe.
- Période de 6 mois à 1 an: phase de réadaptation, de nouvelle acculturation et intégration si l’acceptation du contexte s’est effectuée. A l’inverse, reniement possible de celui-ci.
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Jusqu'à 2 an: phase de stabilisation, de maturité et de prise de recul ou parfois désir de repartir dès que possible.
3. L’EXPATRIATION : DES LENDEMAINS DIFFICILES
Durant votre expatriation, votre regard de voyageur interculturel s’est aiguisé. Et cela au fil des adaptations continues, des virevoltes incessantes que vous avez effectuées, immergé dans les contingences des différences culturelles, socio-politico-économiques et linguistiques auxquelles vous vous êtes confronté quotidiennement pendant vos années d’expatriation.
Vous êtes devenu un Pro des langues imprononçables, du langage non verbal, de la médiation et du compromis gagnant-gagnant qui parfois était une question de survie ! Bref, un expert de l’inconnu et de l’inaccoutumé !
Adaptable à toutes situations, loin de vos repères et sans garde-fou, vous vous braquez soudain, ici dans votre pays d’origine !
Car vous vous sentez déphasé, déboussolé, comme menacé dans l’identité de la personne que vous êtes devenue. Vous vivez un sentiment d’impéritie face à votre nouvelle situation dont les conditions économiques, sociales, relationnelles et professionnelles vous paraissent insatisfaisantes. De plus, vous sentez les réticences de votre entourage à votre égard qui fatigue à accepter votre changement et cela vous blesse.
4. LE CHOC CULTUREL INVERSE !
L’Autre à ses raisons (de sédentaire) que votre raison (d’expatrié) ignore et qui deviennent sources de malentendus voire de conflits.
Attention danger ! Celui de regarder et de considérer l’Autre, qui n’est pas parti, à travers le bout de la lorgnette de l’expatrié qui a connu la «grande aventure» et de rejeter, à priori, ce qui vous semble fade, banal ou dépourvu d’intérêt à présent.
Vous vivez un nouveau choc culturel et cela dans votre pays natal, aussi surprenant que cela puisse sembler !
Dès votre retour, la Terre Berceau de votre culture d’individu vous apparait un pâle reflet du souvenir que vous en conserviez et que vous protégiez par besoin de points d’encrages par temps de turbulences d’expatriation.
Puis, comme un flash-back rétroactif, retour à la case départ, comme au Monopoli…! Vous êtes à nouveau plongé au cœur de vos origines. Pourtant tout en parlant la même langue que vos interlocuteurs, vous ne vous comprenez pas ! On vous regarde avec perplexité voire distance.
«Dont panic!».
Vous avez changé à l’étranger. Votre cadre de référence de départ aussi. Il a évolué, différemment mais il l’a fait. Quant à vous, par la richesse des stimuli que vous avez vécus, vous avez développez une «intelligence interculturelle», c’est-à-dire une série de capacités propres à la vie communautaire transculturelle. Vos interlocuteurs Français ont évolué, certes, mais de façon probablement plus linéaire.
Aussi, pour comprendre ce nouveau changement culturel, il vous faut le concevoir comme un iceberg et pour l'appréhender, observer :
- la partie émergée : c’est ce que l’on voit, que l’on constate (les comportements, les codes de conduites, les rites religieux et familiaux, les façons d’agir)
- la partie immergée en surface : ce sont les façons de penser que l’on peut entrevoir parfois sans toutefois les comprendre faute de clés de lecture.
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la partie la plus immergée, profonde : c’est la façon de ressentir, le domaine des émotions primaires et secondaires accommodées à la sauce culturelle de référence.
5. UNE IDENTITE MUTANTE, UNE PERSONNALITE HYBRIDE !
L’étrange syndrome du retour d'expatriation est connu bien qu’il soit difficile à vivre et très déstabilisant.
En tant qu’expatrié, votre socle de référence culturelle initial a été «mis à mal» dans un pays lointain, par votre confrontation avec le monde de l’Autre, différent du sien. Vous avez intégré de nouveaux modes de penser, côtoyé la pratique d’une religion différente, agit selon des codes et coutumes distincts. Votre conception de la vie s’est élargie en se frictionnant à une culture différente voire opposée de la vôtre. Vous avez brodé, au fil des rencontres et des expériences, une culture propre qui a enrichie votre personnalité, la palette de vos émotions, de vos compétences et savoirs, de votre savoir-être au monde qui vous entoure.
Vous avez mangé vos fruits avec une baguette ? Dansé la pluie en période de soudure ? Allumé l’encens devant l’effigie de la tortue de la longévité en espérant une bonne santé à vos proches tout en restant fidèle (ou pas) à vos croyances d’origine ?
Non ! Vous n’est pas atteint d’une maladie neurologique contagieuse ni d’une quelconque nouvelle pathologie du voyageur !
Vous êtes simplement devenu un «pur produit du transculturel» ! Un hybride altermondialiste authentifié !
Ici et d’ailleurs, le monde est votre toit, chaque pays votre maison en devenir. Vous avez intégré des modalités d’échanges et de rapport au monde qui ont profondément imprégné votre façon d’être.
Votre perception des choses, du monde, des autres s’est transformée au contact de la diversité. Votre expérience d’expatrié vous a permis de développer un ensemble de qualités et de compétences qui constituent autant de points forts de votre personnalité aujourd’hui :
Vos points forts :
un savoir-être interculturel (mixe d’écoute empathique de l’autre, de patience, de discernement, de bon sens et débrouillardise)
une «intelligence de l’autre» (réf. Michel Sauquet- Ed.C.L.Mayer) ou la capacité de comprendre et d’accepter les comportements humains avec respect des différences, des diversités:
- savoir travailler en équipe éclectique, le sens de la communauté
- autonomie de gestion des situations complexes
- adaptation, flexibilité
- capacité de mener à bien des projets
- plusieurs langues étrangères parlées
- connaissance «de l’intérieur» d’un autre pays
- manualité et pragmatisme selon l’expérience
Mettez-les en avant en les adaptant et en les transférant dans votre nouveau contexte. Ils constitueront de formidables atouts professionnels et personnels et de puissants lévriers de réussite pour vos nouveaux projets de vie.
Toutefois, vous possédez également les défauts et limites de vos points forts. Vous devrez apprendre à les doser, à en faire un usage modéré et cohérent avec les exigences des situations qui se présentent à vous et avec les attentes de vos interlocuteurs.
Aussi, vous allez devoir développer et utiliser la patience et cette capacité d’adaptation dont vous avez fait preuve maintes fois face aux évènements durant votre expatriation.
Vos points faibles :
- regard aiguisé (trop?)
- autonomie de décision et d’action
- flexibilité
- impatience, envie «que ça bouge !»
- ouverture d’esprit (formatation oblige parfois !)
- rapidité de compréhension des situations
- gout du risque, de l’aventure, de l’innovation
- …anticonformisme (haï!ha!haï!)
- notion du collectif et du travail de groupe (échanges, respect, approche)
6. GERER SON RETOUR D’EXPATRIATION EN LA PREPARANT EN AMONT ! …ET APRES ?
Dans le cadre d’un contrat d’expatriation stipulé avec son entreprise, il serait préférable voire judicieux de prévoir, avant le départ, une clause attenante aux conditions de réintégration post-expatriation, en relation avec le poste à pourvoir au retour et au processus de réintégration de celui-ci, à mettre en place.
De même, lorsque la période d’expatriation arrive à sa conclusion et que vous êtes entré en mode «comment gérer le retour ?», penser à contacter votre employeur, à négocier votre retour en entreprise avant que celui-ci ne soit effectif.
Voici une brève check-list de 15 pistes clés pour gérer au mieux votre retour professionnel d’expatriation :
Avant :
- Contactez votre employeur avant votre retour (dans un cas de contrat d’expatriation)
- Abordez le sujet des conditions de réintégration (poste prévu, accompagnement…)
- Négociez les conditions du retour professionnel si celles-ci vous semblent inadaptées ou insuffisantes, en mettant en évidence l’intérêt pour l’entreprise d’optimiser votre retour.
- Demander une éventuelle mission transitoire cohérente avec vos nouvelles compétences.
- Proposez un bilan de compétences avec la spécificité de mettre en évidence vos acquis professionnels d’expatrié.
- Identifier les personnes/organismes d’aide au retour et contactez-les (administratif, pratique, réseau professionnel et personnel…)
- Inscrivez-vous à Pôle Emploi, selon votre cas, (un numéro est disponible depuis l’étranger)
Après :
- Rapprochez-vous si besoin du Syndicat National des Professionnels de la Mobilité et de la Relocation (SNPMR)
- Prévoyez un projet professionnel pour votre conjoint mais aussi un projet familial incluant vos enfants (ils ont leur mot à dire!)
- Prendre contact avec des secteurs professionnels friands de profils atypiques : tourisme, commerce, finance, logistique, enseignement, humanitaire, art, ingénierie
- Participez à un atelier de retour d’expatriation (rare mais ça existe !)
- Développez une attitude de curiosité comme vous l’avez fait en tant qu’expatrié.
- Contactez le CEFR, Comité d’entraide des Français rapatriés.
- Informez-vous sur vos droits. (il existe par exemple l’ATA, Aide Temporaire d’Attente, sous conditions)
- Contactez au plus tôt la CPAM, pour votre couverture maladie.
Et n’oubliez pas que les professionnels de l’accompagnement en coaching sont de solides supports dans votre parcours de réintégration. (vous pouvez donc me contacter !)
Toutefois, l’enthousiasme du départ, l’exaltation du changement soutenu par des conditions économiques très favorables à l’expatriation (prime d’expatriation, logement de fonction, salaire et avantages attractifs), aveuglent et empêchent d’envisager le retour avec le pragmatisme nécessaire à l’évaluation des meilleures conditions pour l’effectuer.
On ne pense pas au retour !
Alors, que faire pour que cette expérience d’une grande richesse ne se transforme en un lourd handicap insurmontable ?
7. APRES LE RETOUR, QUE FAIRE ? LES ECUEILS A EVITER !
Face à la déroute que l’on ressent lors du retour en France, on est tel un funambule entre deux pays, deux cultures. Le concept de Soi, de son rôle dans le monde a changé. Le sentiment d’appartenance s’est dissout et l’on se sent à l’étroit, impuissant, ne sachant que faire. La tendance à se replier sur soi est forte après s’être heurté aux 1eres désillusions du retour et à l’incompréhension de l’entourage face à sa propre transformation. L’isolement menace voire la dépression, jusqu’à, dans certains cas extrêmes, la marginalisation.
Aussi, voici un petit mémento d’actions qui guidera vos 1er pas pour gérer au mieux votre retour d’expatriation :
- Redécouvrir son pays avec un regard curieux, au nouveau politique, socio-économique, culturel voire géographique.
- Consommé la nostalgie avec modération sinon risque de dépression ! Assimilez votre retour comme une évolution pas comme une rédemption !
- Bannir les préjugés inversés (cessez de ne valoriser que l’expérience faite à l’étranger. Avez-vous oubliez vos moments de ras-le-bol et de déconfitures ?).
- Idéaliser à outrance votre vécu d’expart
- Parler à l’exaspération et à qui peut l’entendre de votre expérience. Même formidable, mettez-vous à la place de votre interlocuteur qui ne l’a pas vécu !
- Ne pas simplifier, généraliser ou minimiser la réalité présente.
- Dépasser le déni, éviter de se mettre sur la défensive.
- Garder l’esprit ouvert, se reconnecter au contexte, aux personnes, retisser les liens.
- Accepter la nouvelle donne, défier les nouveaux préjugés et partir à la conquête de votre propre pays!
-
Se donner le temps de faire le point, de digérer son expérience, de vérifier le décalage que l’on ressent.
8. S’APPROPRIER SON PARCOURS d'EXPATRIé, CAPITALISER SON EXPéRIENCE !
Le retour d’expatriation est un nouveau cap à franchir, une nouvelle recherche de sens et de cohérence.
Pour un retour d’expatriation gratifiant, voici un petit kit de secours des 1er urgences :
- Effectuez les démarches administratives dès votre retour et obtenez les documents indispensables à votre réintégration (fiscalité-taxes, impôts, sécurité sociale, logement, caisse de retraite, écoles des enfants, logement, véhicule, assurances, etc.)
- Revisitez vos aspirations, vos attentes, vos motivations
- Identifiez vos envies, vos éventuels projets de retour
- Dressez un bilan personnel de l’expérience vécue (apprentissage sur le tas, réseau de relations développé, maturation et enrichissement de valeurs, d’idées, changement de point de vue)
- Valorisez votre expérience d’expatrié sur les points essentiels en termes de compétences, d’aptitudes et capacités transférables dans votre nouveau contexte professionnel et personnel en France. Conservez précieusement les aspects et souvenirs plus difficiles à partager de par leur singularité ; au besoin échangez votre vécu sur les blogs et sites d’expatriés existants.
- Faites un bilan de compétences spécialisé en expatriation (je peux vous y aider)
- Faites appel à un coach spécialiste de l’expatriation pour maîtriser la phase de réintégration (là aussi, je peux vous accompagner)
Le thème du retour d’expatriation vous parle?
Vous en avez fait l’expérience amère, aigre douce ou plutôt tendre ? Vous avez trouvé des solutions efficaces pour mieux la vivre et vous voulez partager votre témoignage d’expatrié ? Où en êtes-vous aujourd’hui ?
N’hésitez pas à me contacter et racontez-moi votre histoire, vos souvenirs et anecdotes.
Experts de l’interculturel malgré vous… mais expert tout même, partagez avec nous et nos lecteurs votre vision de «l’ici et ailleurs»!
«Il faut voyager pour frotter sa cervelle contre celle d’autrui» Montaigne.
Myriam Diougoan Blanch, coach, membre du réseau Cap-Coherence