Envie de reconversion professionnelle? Et pourquoi pas dans l'Humanitaire?
Que se cache-t-il derrière ce terme ? Comment savoir si on est fait pour travailler dans ce secteur?
Quelles sont les bonnes et mauvaises raisons de choisir une reconversion professionnelle dans l’humanitaire?
Que signifie travailler dans l’humanitaire?
Quelles sont les caractéristiques et compétences recherchées par les employeurs de ce secteur si singulier et passionnant?
Vous est-il déjà arrivé de vous dire «Si j’avais un travail dans lequel je me sens plus utile et qui me fasse voyager"!
Sans vouloir profaner un concept riche de sens, nous utilisons l’enseignement prudent de l’adage «l’enfer est pavé de bonnes intentions» (et non son pessimisme limitant) pour explorer le secteur de l’aide internationale.
Vous trouverez ici un petit abécédaire destiné à vous aider dans la compréhension du vaste domaine de l'humanitaire et à clarifier votre souhait de reconversion professionnelle dans ce secteur.
Cet article se veut une invitation au voyage dans une dimension plus humaine mais non moins concrète de ce type d’emploi, et cela à travers 7 « portes d’embarquement» qui vous donneront accès à l’univers de l’engagement humanitaire:
1. "A" comme Aide: envie, besoin d'aider!
L’envie de se sentir utile, de redonner du sens au travail, à ses actions quotidiennes, de faire partie d’un tout cohérent, (re-)découvrir l’importance de l’entraide, du soutien envers les autres, de voyager aussi tels sont les buts de nombreuses personnes désireuses d’entamer une reconversion professionnelle dans l’Humanitaire.
Que vous soyez un jeune à la recherche d’un métier qui fait sens, un adulte en quête de cohérence, repu des « non-valeurs » étendard d’un contexte sociétal qui nie vos besoins de liens avec les autres, par autre chose que la performance, l’apparence, la possession de biens matériels et la comparaison paroxysmique, l’Humanitaire vous fait de l’œil !
S’orienter vers l’Humanitaire n’est pas anodin. C’est une direction qu’il faut évaluer, calibrer, soupeser attentivement et avec bon sens.
Vous êtes curieux du monde qui vous entoure, vous avez envie de vous ouvrir aux autres, de comprendre leur mode de vie, culture et difficultés ? Vous voulez aider à rendre moins pénibles les conditions de subsistances souvent extrêmes de populations moins fortunées que vous car vous vous sentez impliqué?
Noble intention! Mais attention au "syndrome du sauveur" et aux représentations erronées voire édulcorées du monde complexe de l’aide humanitaire ! Comme dans tout autre environnement professionnel et personnel, les bonnes et moins bonnes pratiques (et intentions) s’y côtoient, les relations humaines s’y tissent et s’y défont, les enjeux s’y affrontent.
Aussi, la bonne volonté, l’envie d’aider son prochain ou celle de se sentir utile ne sont pas toujours suffisantes.
Se diriger sur le chemin de l’Humanitaire c’est accepter de s’investir complètement, «corps et âme», de façon consciente et pragmatique, loin des illusions angéliques, dans un métier exigent, prenant, parfois difficile mais d’une richesse incomparable.
2. "H", Humanitaire vous avez dit Humanitaire?
La démarche de l’Humanitaire c’est avant tout de mener des actions de secours (l‘aide à l’urgence), en faveur de victimes de catastrophes naturelles, de guerres et conflits, dans l’immédiateté de l’évènement.
A distinguer des actions de soutien ancrées dans le moyen, long terme afin de promouvoir le développement de meilleures conditions de vie de populations désavantagées (coopération au développement).
Ces actions peuvent être localisées en France ou à l’étranger. Cette différence de contexte géographique génère des niveaux d’investissement et d’implication individuels différents, des orientations d’actions distinctes.
L’aide humanitaire n’exclut pas la présence d’autres dynamiques d’intérêts moins altruistes qu'il n'y parait.
Humanitaire ne rime pas systématiquement avec «humain» et peut dévoiler des aspects parfois inhumains voire déshumanisants.
Le secteur de l’entraide aux personnes en situation les plus précaires dans le monde n’est pas épargné par les logiques de grands flux financiers, de promotion de pourvoir politique et/ou personnel, de lutte de lobbying qui côtoient pourtant, chaque jour, légions de «héros ordinaires», silencieux et persévérants.
Cette vision plus pragmatique de l’Humanitaire peut décourager les plus idéalistes!
C’est justement de pragmatisme, d’actions ciblées et concrètes, de profil compétents et d’expériences consolidées dont a besoin le monde l’humanitaire aujourd’hui! Sans exclure ce brin d'idéaliste rêveur..
Pour soutenir quels objectifs, quelles actions ?
Voici les objectifs des organisations humanitaires mondiales dans lesquels s’inscrivent les myriades d’initiatives qui permettent à tous un chacun d’apporter une contribution à l’édifice d’un monde meilleur s'il le souhaite.
(cf. Objectifs du Millénaire pour le développement des Nations Unis).
Car s'engager dans la voie de l’aide humanitaire c’est aussi comprendre le fonctionnement des ONG et de leurs interventions.
Ci-après, une brève grille de lecture des 3 types d’interventions du secteur et les postes proposés par les ONG:
3. "M" comme Metiers et orientations dans l'humanitaire
La reconversion professionnelle est le fruit d’un processus de maturation personnelle et professionnelle. Elle est une étape importante dans la vie d’un individu et demande attention et réflexion. Et d’autant plus vers un domaine aussi contraignant et exigeant que l’est l’Humanitaire.
Tout d’abord distinguons l’Humanitaire ou urgence, du post-crise et de la coopération au développement.
Le travail des acteurs de l’Humanitaire se développe en 3 temps 2 mouvements :
- 1. L’urgence humanitaire (intervention immédiate en cas de crise)
- 2. Le post urgence, c'est la période après la crise (ou réhabilitation)
- 3. L’aide au développement (c'est l'appui à la mise en place de projets de renforcement et de développement).
Il ne faut pas confondre l’aide humanitaire dont l’intervention vise la situation de crise et la coopération internationale qui intervient sur le plus long terme (mais pas trop, ce n'est pas son objectif!), par des actions de développement et de consolidation d'actions en faveur des populations ciblées.
Les caractéristiques individuelles des candidats aux postes à pourvoir doivent être en adéquation avec les objectifs d’intervention.
Les contextes internationaux en mutation rapide, parfois «anarchiques», les conditions de vie qui se dégradent dans une inacceptable indigence pour beaucoup, nécessitent des compétences solides, des caractères bien trempés mais aussi des personnalités flexibles et adaptables à ces contingences de vie parfois extrêmes.
Pour développer leurs interventions, les ONG ont besoin de spécialistes et d’expériences consolidées. Leurs recherches peuvent donc s’orienter vers des profils opérationnels dotés de compétences transversales.
Alors l’Humanitaire cherche-t-il le mouton à 5 pattes ? Non, rassurez-vous !
Quels sont les métiers recherchés dans les filières de l’Humanitaire et de la coopération internationale ?
2 catégories de postes proposés, plusieurs types de profils recherchés:
- 1. Les métiers auprès des sièges d’ONG
- 2. Les métiers de terrain
- postes de managers, de gestionnaires de programmes, de coordinateurs et d’administrateurs (finance ressources humaines) : chef de mission, responsable géographique, conseillé en développement local, en micro-crédit, en gouvernance et organisation d’entreprise, en développement de l’artisanat, …
- postes techniques : dans la logistique, l’agriculture, (agronomes, vétérinaires, hydrauliciens par exemple), le médical, la santé publique (médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, sages-femmes, mais aussi dentiste, nutritionnistes, des maladies tropicales et épidémiologie), l'éducation et la formation.
5 formes d’engagement possibles:
- Le bénévolat : investi sur son temps libre, sa bonne volonté, son envie d’aider qui a plus besoin que lui, sans contrepartie
- le volontariat (https://www.france-volontaires.org)
- Le salariat auprès du siège ou sur le terrain, en CDI ou en CDD
- Le conseil d'expert dans le cadre de projet de développement
- Le service civique (http://www.service-civique.gouv.fr/page/missions-a-l-international)
4. "C" comme Competences requises et necessaires
Les métiers de l’Humanitaire et de la coopération internationale englobent une large palette de compétences professionnelles.
Aussi quelque soit votre cursus ou votre expérience, vous avez toutes vos chances de pouvoir apporter votre contribution.
- Vous êtes jeune ou étudiant et vous avez envie de construire votre parcours professionnel dans un métier de l’Humanitaire ? Suivez une formation spécialisée, qualifiante et certifiante
- Vous êtes en pleine activité professionnelle, dotée d’une expérience significative mais dans un emploi sans intérêt aujourd’hui ? La reconversion professionnelle vers un métier d’entraide et de partage qui mette vos compétences au service de projets utiles et plus humains est envisageable ?
- Vous êtes demandeur d’emploi ? C’est le moment de vous orienter vers un métier qui fait sens, qui vous permette de vous sentir utile.
- Vous êtes en fin de carrière et penser à la suite, lorsque dans 2, 3, 5 ans, vous serez à la retraite, libre d’obligations professionnelles? Pensez à vous préparer et amorcer votre fin de carrière en bénéficiant des dispositifs de l’état destinées aux séniors.
- Vous êtes à la retraite et désirez « capitaliser »vos compétences professionnelles de toute une vie en les mettant au service d’une cause, d’un projet, d’une idée qui puissent aider une collectivité d’hommes et de femmes besogneux pour concrétiser un projet d’aide humanitaire? L'Humanitaire vous tend les bras!
Pour répondre aux critères indispensables requis pour certaines missions humanitaires, vous devez attester de compétences techniques, humaines et relationnelles solides.
Et de fortes compétences transversales !
Faites le petit test suivant : demandez-vous si êtes-vous concrètement capable de...? (et vérifiez dans quelles situations vous l’avez démontré, avec quels résultats positifs obtenus):
- d’analyser et d’organiser
- de diriger
- de travailler en team
- de flexibilité
- d’adaptabilité
- de diplomatie
- de problem solving
- d’écoute
- d'ingéniosité
- de patience
- d’improvisation
- de sang-froid
- de transmettre
Et la liste n'est pas exhaustive!
Le test est concluant ? Vous avez vos chances d’être un bon coopérant!
Une formation spécifique réalisée auprès d’un centre de formation spécialisé est un atout supplémentaire. Vous obtiendrez les connaissances indispensables pour réussir votre reconversion professionnelle dans l’Humanitaire mais aussi vous effectuerez votre 1ère mission sur le terrain dans le cadre de votre formation, de quelques semaines voire plusieurs mois.
La 1ère expérience sur le terrain peut mettre à rude épreuve vos certitudes sur ce que je nommerai la trinité du laïque : vous, les autres, le monde.
Elle est décisive pour vous aider à comprendre si vous êtes fait pour l’Humanitaire. Loin de chez vous, dans un pays aux conditions de vie ardues, seul face à la complexité des situations, vous vérifiez vos capacités d’adaptation climatiques et humaines, de votre flexibilité et acceptation de mode de vie radicalement distinct de celui, rassurant, de vos habitudes.
5. "E" comme Engagement: les mauvaises raisons de s’engager!
Lorsque que l’on souhaite s’engager dans une reconversion professionnelle dans l’Humanitaire, le désir de venir en aide aux autres peut être très fort.
L'actualité est riche de nouvelles nous informant de populations précarisées de par le monde!
Toutefois, une certaine ambiguïté peut s’instaurer dans votre projet professionnel dans l'humanitaire à votre insu !
Choisir l’Humanitaire au mauvais moment, pour de mauvaises raisons!
Vous avez :
- des responsabilités familiales :(un(e) conjoint(e) non "consentant", des enfants en bas âges,
- des responsabilités économiques ou financières contraignantes (un prêt à payer, les études des enfants, une personne à charge)
- des responsabilités professionnelles qui ne vous permettent pas de tester librement, sans engagement préalable, votre choix de changement (vous en pouvez pas prendre de congés solidaire, de congés sabbatique, …) ?
- Vous êtes en recherche d’emploi, vous ne savez pas quoi faire et cette voie vous semble plus facile
- Vous avez des problèmes personnels et vous penser qu’ainsi ça va vous distraire, vous changer les idées de changer d’air
- Vous vivez un moment difficile (dépression, deuil, séparation) et vous pensez que ça va vous aider à aller mieux d’aider les autres !
Vos problèmes de départ vont vous rattraper jusqu’au bout du monde ! Ce n’est pas le meilleur moment pour vous engager !
Le principe de précaution suscitera une évaluation bien ficelée de chaque aspect à prendre en considération pour éviter de mettre à risque votre équilibre personnel, celui de votre famille et éventuellement de votre vie professionnelle.
Se faire accompagner par un coach est une bonne approche pour éviter de sérieuses désillusions voire pire!
Dans un environnement humain, politique, climatique et culturel différent, on est livré à soi-même, à nos faiblesses, à peurs profondes. Nos forces se révèlent aussi !
6. "M" ou une bonne dose de motivation!
Une solide motivation est indispensable pour effectuer sa reconversion professionnelle dans l’Humanitaire.
Comprendre pourquoi on veut s’engager dans cette voie permet d’anticiper des comportements leviers ou obstacles à la réalisation de futures missions sur le terrain ou autre.
Contrairement à l’admiration qu’il peut parfois susciter, l’esprit de sacrifice n’est pas le plus adapté! Qu’est-ce qui motive ces sacrifices? Le don de soi (qui est de l’ordre de la générosité) ou le besoin compulsif d’aider l’autre (lié à l’abnégation de soi), pour se sentir important, (re)valorisé, pour recevoir en retour de la gratification, une «récompense narcissique»?
Attention danger !
Car si le besoin d’aider les autres est un atout, le fait de ne pas avoir conscience de la dynamique qui motive ce besoin peut s’avérer très néfaste…pour les autres ! C’est ce que j’appelle le nouveau colonialisme. Rendre l'autre non autonome, dépendant de l’aide apportée et dans l’obligation d’en être reconnaissant ad vitam aeternam!
Nait alors le besoin de recevoir un merci (attendu), de la gratitude, de la reconnaissance de la part de l’autre. D’où la nécessité d’être au clair avec soi-même.
Hors, lorsque l’on travaille dans l’Humanitaire, on ne peut baser son travail d’aide, de soutien sur l’éventuel «gratification » que l’autre voudra bien accorder au sacrifice que nous avons fait pour lui.
Réfléchissez bien à la motivation qui soutient votre projet de reconversion professionnelle dans l’Humanitaire.
Posez-vous les 10 bonnes questions suivantes :
- Qu’est ce qui me pousse à vouloir m’orienter vers l’humanitaire ?
- Qu’est-ce que j’ai envie d’apporter aux autres ?
- Pourquoi j'en ai envie?
- Qu’est-ce que je suis capable d’apporter en termes de compétences et d’expériences
- Qu’est-ce que j’en attends ?
- Quelles croyances, quelles convictions ai-je concernant l’aide humanitaire ?
- Suis-je suffisamment ok avec moi-même pour pourvoir apporter mon aide à l’autre ?
- Quelles sont les certitudes qui me portent dans cette voie ?
- Quelles sont les valeurs morales (ou principes) qui me poussent à agir?
- Qu’est-ce que je veux faire vivre et partager ?
Découvrir ses motivation profondes peut parfois surprendre, décontenancer. Pour cela, il est important de se clarifier avant d’aller à la découverte de l’autre, si différent de soi, dans un contexte potentiellement très déstabilisant.
On ne s’engage pas dans l’Humanitaire avec l’espoir qu’ainsi, on va résoudre ses problèmes de couple, de travail, de pression professionnelle, d’ennui, d’égo, de relations conflictuelles ou de dépression.
Voilà pourquoi il est essentiel d’identifier les éléments qui constituent votre motivation afin que ceux-ci ne soient pas malmenés une fois confrontés à la « réalité du terrain ».
Se reconvertir dans l’Humanitaire, c’est engager beaucoup de soi, de ressources personnelles, d'énergie, de temps sans pour autant savoir quel sera le résultat de ce fort investissement.
7. "S", et oui, le sens...encore le sens...toujours le sens!
« Qui ne s’interroge pas est une bête, car le souci constitutif de toute vie humaine est celui de son sens" Schopenhauer
La recherche de sens est souvent à la base de la motivation d’une reconversion professionnelle dans l’Humanitaire.
Le sens conféré à nos actions, celui que l’on donne à sa vie est la source de l’équilibre de tout être humain, le protégeant des maladies psychologiques (burnout, dépression, angoisses, dépendances, stress) et physiques, de par la cohérence interne et externe qu’il confère à nos existences.
Lorsque les émotions et désirs sont en synergie avec la pensée, les actions mises en place par nos comportements sont cohérentes, tout est en harmonie. Nous allons bien ! On est la bonne personne à la bonne place à l'instant présent!
Le sens constitue une quête de cohérence entre la personnalité, les aspirations profondes, les valeurs personnelles, orientées vers un objectif identifié de vie (telle une boussole qui indique le Nord, une étoile du berger dans notre regard) qui permet à chacun de ces éléments de cohabiter et de s’exprimer dans leur authenticité.
Quels métiers plus en adéquation avec ce cocktail de caractéristiques profondement humaines que ceux destinés à mettre notre humanité au service d'autres humains en conditions de précarités parfois extrêmes ?
8. "D" comme Doutes ?
Lorsque l’on entre en profondeur dans le domaine de la coopération internationale et que l’on s’engage dans une formation destinée à la préparation d’une reconversion professionnelle dans l’Humanitaire, de nombreuses questions surgissent.
On doute !
Des doutes existentielles et/ou d’ordre pratique émergent : sur nos capacités humaines, à comprendre et à accepter des situations pénibles, à pouvoir répondre à des sollicitations de types nouveaux (voire vitaux), à comprendre les autres, à pouvoir résister aux conditions environnementales difficiles.
Bien sûr, cela dépend de la construction de votre projet de reconversion professionnelle dans l’Humanitaire, de votre force intérieure, de votre conviction et de l’implication de votre entourage dans votre projet.
Toutefois, n’hésitez pas à parler de vos doutes durant votre parcours de reconversion professionnelle. Ils sont les indicateurs du sérieux de votre démarche, de votre capacité à vous interroger, à vous remettre en question et à évaluer au mieux la situation.
9. "C", le bon Choix au bon moment !
Une reconversion professionnelle dans l’Humanitaire, c’est se confronter profondément à soi, s’ouvrir à l’autre et sa mode de vie et de fonctionnement mais aussi au monde dans toute sa complexité, sa dureté et sa beauté.
C’est faire une différenciation bienveillante entre moi et l’autre, ce que nous pouvons partager ou construire de bénéfique à tous, ensemble!
C’est être lucide sur le fait que l’on ne sauvera pas le monde par nos actions, que l’on ne changera pas sa face obscure à la lumière de notre bon vouloir (hé non ! Nous ne sommes pas un super héros aux pouvoirs surnaturels surgit d’un blockbuster américain), mais c’est être conscient que l’on contribuera à y apporter une amélioration, aussi ténue soit-elle, qui contribuera à la construction d’un édifice plus grand ou volonté, actions et espoir de tous permettront un réel progrès.
C’est donner de son temps, de son énergie, de son âme, de sa conviction en un monde plus équitable, pour améliorer l’existence de populations moins fortunées, pour contribuer à développer et à construire des conditions de vie meilleures pour tous.
Parce que ça fait sens!
Mais encore….De belles histoires individuelles qui composent de grandes et magnifiques expériences collectives, des moments inoubliables d’une richesse infinie, de beaux parcours personnels et professionnels au service de l’autre et de valeurs universelles: de petits pas pour de grands espoirs et une foi inaltérable en l’Humain, indétrônable, radicalement encrée dans des valeurs intimes qui transcendent l’individualisme et promeuvent le sens de la communauté, unique et indivisible. Celle de l’humanité.
Voilà ce que vous apportera une reconversion professionnelle dans l’Humanitaire !
Et je serai heureuse de vous accompagner sur ce chemin extraordinaire.
Si vous avez déjà sauté le pas vers l’Humanitaire, vécu des expériences inoubliables ou si vous avez des questions à me poser avant d’entreprendre cet incroyable voyage, écrivez-moi ! Donnons aussi envie à d’autres de connaître ce puissant levier de sens qu’est l’aide humanitaire !
Myriam Diougoan Blanch, membre du réseau Cap Cohérence
Quelques sources d’informations pour aller plus loin :
- http://cicr.blog.lemonde.fr/
- http://humanitaire.revues.org/
- www.banquemondiale.org
- www.institut-cooperation.com (dont nous avons interviewé le directeur et fondateur, Hervé Dubois, ici)
- www.institutbioforce.fr
Myriam Diougoan Blanch, coach professionnelle