Dans ma pratique professionnelle en tant que coach, il m’arrive régulièrement d’être confrontée à cette question que se posent certains clients qui s’engagent dans une reconversion professionnelle :
« Pensez-vous que je devrais (j’aurais dû) faire un bilan de compétences ? »
Et d’entendre ceux qui sont déjà passés au travers de ce dispositif d’état dont l'origine, rappelons-le, prend racine au cœur d’une profonde crise industrielle dans les années 60, qui donna lieu à des restructurations importantes des grandes entreprises sidérurgiques en plein déclin (avec de lourdes conséquences humaines):
« J’ai fait un bilan de compétences mais il ne m’a servi à rien ! »
« C’était intéressant, ça m’a permis de cerner mes compétences acquises dans le passé mais je n’ai pas compris quoi en faire si je veux me reconvertir » !
Au-delà du fait que le coach, lors de ses séances, n’a pas comme prérogative de dire à son client ce qu’il doit ou ne doit pas faire, ni de juger le parcours que celui-ci a effectué jusqu’alors (là n’est pas son rôle, bien au contraire, il assure la mise en œuvre des moyens et outils adéquats pour aider son client à y voir clair par lui-même !), la question est tout à fait légitime.
Cet article a pour but d'apporter une vision, un éclairage expérientiel sur ces deux pratiques d’accompagnement professionnel afin de dissiper la confusion qu’un amalgame entre les deux peut générer ainsi que les doutes qui émergent face au choix à effectuer devant deux approches dont le but commun est de favoriser le développement professionnel.