Nous l'avons vu dans mon article précédent, la crise de la quarantaine est la crise d’un bilan de vie, forcé, volontaire ou involontaire, sur les plans matériel, affectif, social, relationnel mais aussi émotionnel et spirituel (de réalisation de soi).
Que se passe-t-il donc à l’aube d'une étape scandée par le tic-tac irrépressible du temps qui rappelle à l’ordre de la finitude des êtres ?
On ne se reconnait plus ! Les repères volent en éclats, la direction prise jusque-là semble illusoire, on perd le goût du quotidien, tout irrite, rien n’a plus de sens !
Ne mérite-t’ on pas une vie meilleure, plus en adéquation avec ses envies, avec ses valeurs ? Mais quelle vie ? Que veut-t ‘on pour soi aujourd’hui ?
Nos existences contemporaines sont pleines de choses inutiles voire indésirables ! Trop de concessions lourdes ou inacceptables depuis longtemps accumulées.
Désencombrons nos existences !
N’avons-nous pas outrepassé nos limites ? Ignoré nos besoins pour correspondre à ce que l’on attendait de nous ?
Vivons-nous la vie que nous rêvions ? Ou avons-nous la sensation de vivre la vie d'un autre qui nous ressemble, dans l’attente de quelque chose qui devrait arriver...un jour ?
Plus on pense changer et plus on a l’impression que tout est pareil....